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OPTICA Fonds (Concordia University Archives)

Guidebooks to help in consulting the archives

Electronic Reproduction Fees





Alain Pratte
From January 8th 1982 to January 28th 1982
Exposition solo

The following document is only available in French:
"C'est une cage imprécise et vaseuse où tout flotte à la dérive et se noie; un marais pétrifié dans lequel nage l'air épais d'une vie latente, haletante. Et puis rien d'autre, sinon quelques grouillements sinistres. Comment dire?

Une ville...
Une ville aux milles commandements, une ville qui dit quand, qui dit qui; une ville de l'ordre, raisonnée par mille esprits contradictoires, gigantesque miroir bêtifiant ou la rue est un sens unique à l'horizon, le mur, un mur, le bruit, une masse d'odeurs criantes.

On cherche la ville, mais on se voit, errant, coincé entre deux rêve, entre deux mondes, comme un mur, comme une clé, dans la déroute anonyme, en quête des promesses d'une vie fuyante.

Et le temps file en crachotant ses poumons gris; est-ce un sursis? est-ce une grâce? Pourquoi cette urgence de décoder, recoder, bâtir? Serait-ce pour confirmer une fois pour toutes l'ineffable douceur de la survie? Mais c'est la guerre, voyons! Et il est tard... À peu près minuit, docteur Schweitzer."
- Press release (Optica)



Eric Cameron
From January 8th 1982 to January 28th 1982
Installation

“Cameron, a teacher at the Nova Scotia College of Art and Design (Halifax) has an installation consisting of seven sets of mirrors angled to each other at 45 degrees, in such a way that a gallery goer can see himself reflected from any part of the room. That's clever and it's supposedly related to philosophical and environmental interpretations that one could spout by the yard, but then one could do the same while contemplating the funny mirrors at Belmont Park. The artist says he has placed them on the wall to meet the angles of the windows, to follow the lines of a building in the distance, to pick up other objects in the room so the viewer can relate to himself and his milieu. That's fine, but there are no directions noting the relationships made to structures outside. What I react to are sets of mirrors and occasional strange stereophonic sounds that are pleasantly disruptive, and two white objects. The latter are called Thick Paintings and are novel examples of the flexibility of what is 'acceptable art.' (...)"
- Sabbath, Lawrence, “Form and Content Marry in Exhibit of Artists' Books”, The Gazette, Saturday January 16, 1982, p. 33.

Sabbath, Lawrence, “Form and Content Marry in Exhibit of Artists' Books”, The Gazette, Saturday January 16, 1982.



Michel Campeau
From February 2nd 1982 to February 27th 1982
Week-end au «paradis terrestre»!

The following document is only available in French:
"Ce travail s'intitule: «Week-end au «paradis terrestre»!» et comprend des photographies réalisées entre 1972 et 1981, la plupart ayant été produites durant les week-ends. Bien que je ne me considère aucunement comme un photographe du dimanche, j'ai pris pour prétexte des évènements à caractère social, religieux, sportif ou commercial pour prendre l'air juste pour voir.

En fait pour moi, la photographie est le moyen par lequel j'évalue ma relation au monde, ce qu'il est ce que je suis, comment je me situe émotionnellement, moralement, physiquement, psychologiquement par rapport à certaines manifestations extérieures. Je me considère essentiellement comme un écrivain visuel, l'outil servant à l'écriture étant la caméra photographique, avec laquelle j'enregistre avec intuition et spontanéité mes observations, sentiments sur la société dans laquelle je suis impliqué avec les mêmes aliénations et les mêmes contradictions que les individus photographiés au hasard de mes explorations.

Dans mes images, j'impose mes sentiments, je tente de communiquer mes préoccupations, mes états d’âme. Les photographies sont des transpositions du réel, mais beaucoup plus qu'une fente sur le monde; elles sont inévitablement des miroirs, ceux de la subjectivité de celui qui réalise. Il s'agit d'un point de vue, d'une vision du monde. Mes photographies sont d'abord un commentaire. Aussi suis-je bien conscient du fait qu'au travers mes images, leur affection, leurs humours et aussi leur ironie, les personnages paraissent particulièrement fragiles et vulnérables. C'est là, ma propre fragilité d'être.

En rendant public mon travail, j'ouvre un dialogue avec un interlocuteur, je souhaite, ne serait-ce que temporairement l'émouvoir, transformer son regard, son esprit, qu'il partage mes états d’âme constamment changeants."
- Press release (Optica)



David Clarkson
From February 2nd 1982 to February 27th 1982
The Archives of an Unknown Ideal / Les archives d'un idéal inconnu

This installation of photographic, architectural and sculptural elements is David Clarkson's first exhibition in Montreal.

The central artefact in the archives is an extensive photographic assessment of an abandoned roadway. This collection, composed of 100 colour prints, forms one of several stations cross referenced within the gallery. Through memories of motion, these archives function as index to a complex set of spatial and emotional co-ordinates.
- Press release (Optica)



Exposition de groupe
From March 9th 1982 to March 27th 1982
New Faces / Treize à Optica

The following document is only available in French:
"L'exposition «Treize à Optica» , du 9 mars au 27 mars, n'a pas l'intention de rendre compte des tendances prédominantes ou nouvelles directions. L'exposition réunit plutôt le travail de plusieurs jeunes artistes, montréalais et d'ailleurs au Canada (Vancouver, Toronto, Ottawa, Hull), qui sont encore peu connus sur la scène artistique montréalaise. «Treize à Optica» représente notre désir en tant que galerie gérée par des artistes de présenter au public des œuvres de jeunes artistes travaillant dans les médias suivants: peinture, photographie, sculpture, multimédia, installation, performance.

A & B. associés: Des maquettes de sites industriels en ruines font l'objet d'une réflexion sur le thème du délabrement urbain de la part de René Pierre Allain et Miguel Berlanga, deux jeunes artistes d'Ottawa. Le thème est exploré du point de vue des archéologues futures pour lesquels notre présent constituera un passé mystérieux. Mais c'est entre la fouille archéologique et le chantier de construction qu'opère ce travail. Là où nous sommes habitué à voir l'érection nous est montré l'écroulement.

Jon Batura: Photographe de Vancouver dont les images présentées dans le cadre de l'exposition font parties d'une série de portraits intitulés Obscure Westcoast Artists. L'emploi soigneux de la couleur et de l'espace en tant que moyen et lieu de description et d'interprétation des sujets mettent l'accent sur la représentation de ces derniers.

Moyra Davey: Photographe, montréalaise, dont le projet en cours est une série de portrait de ses cinq sœurs. Dans le cadre de cette série elle explore les dynamismes uniques de chacune ainsi que leurs similarités frappantes. Les images de l'exposition font partie de ce projet.

Nolia Gervais: Artiste, montréalaise, travaillant en multimédia. L'œuvre exposée comprend une table et une chaise un dictionnaire et un magnétophone, des documents écrits et des photographies. La relation entre le signet, l'objet, l’interaction entre le spectateur et l'œuvre sont les problématiques qui l'intéressent.

Leigh Harrington: Artiste, montréalais, travaillant en multimédia. Son œuvre traite du contenu émotif et parfois humoristique de l'objet. L'œuvre exposée est tridimensionnelle et s'intitule Frigid-Air.

Harlan Johnson: Dans les tableaux de ce peintre montréalais les thèmes courants du récit biblique sont traités dans un langage personnel et expressionniste.

Ruth Caplan: photographe torontoise, intéressée à la nature humaine par le portrait. Elle exagère intentionnellement certain aspects de la vie de ses sujets afin de faire transparaitre une dimension universelle dans laquelle le spectateurs pourra se reconnaitre.

Ron Levine: Photographe, montréalais, employé à la Pige et comme photojournaliste. Les photographies exposées font partie de la sérié intitulée Vie Nocturne. Les images révèlent cet aspect d’étrangeté que le couvert de la nuit donne parfois aux objets et aux endroits les plus familiers.

Catherine Marcogliese: Peintres, montréalaise dont les œuvres combinent deux modes opposés d'énonciations picturale: la graphique de la peinture et la plastique du collage. La mise en rapport des opposés implique une relation dynamique, un tiraillement intérieur, une tension sous-jacente. La relation dynamique première suggère: ordre/désordre. Chaque tableau représente un état de désordre se conciliant avec son opposé.

John F Marok: Peintre montréalais. Les paysages sombrement éclairés, l'atmosphère ténébreuse—discours symbolique. La nature lieux de présage et de mélancolie.

Michel Martineau: peintre. Il travaille et habite à Hull. Ses tableaux interrogent la problématique de la représentation et de la réalité et la relation entre représentation et réalité.

Barry Meabry: Artiste d'Ottawa. L'installation/performance intitulée Salle de Répétition sera mise en marche pendant la première semaine de l’exposition à des heures spécifiques qui restent à déterminer (...). L'œuvre est conçu pour toucher l'œil et l’oreille du spectateur de façon affecte sa perception de soi. Il devient partie intégrante de l'œuvre.

Peter Trepanier: Sculpteur montréalais. Son œuvre réfère au travail de la mémoire. La mémoire qui s'inscrit dans le texte, le texte de la mémoire qui s'inscrit dans les objets quotiens en les transformant. Il s’agit du souvenir agissant, celui qui donne une valeur affective aux choses."
- Press release (Optica)



Michel Gaboury
From April 6th 1982 to April 24th 1982
Photographies

The following document is only available in French:
"Rappelez-vous.
Voici quelque chose que nous voulons photographier.
Nous photographions alors le même sujet, une fois, deux fois, toujours à la recherche du bon cadrage, de la bonne lumière, de la bonne intensité émotive.

J’ai voulu décrire le geste de photographier, la répétition, les choix possible entre deux négatifs à peu près semblables. Le passage de temps entre deux négatifs consécutifs. Quelques secondes ou plusieurs heures. Quelles en sont les différences ? Une ombre de plus peut-être. Dans quelques cas, j’ai délibérément opté pour une séquence plus logique, une image complétant l’autre de façon formelle, comme par exemple, l’assemblage « Roches en tas ».

Toute cette fébrilité, ces gestes répétés, ces images en séquence, le temps qui s’écoule, tout ceci ne peut évidemment pas nous faire oublier l’image comme telle. Voici donc neuf ensembles. Des animaux, quelques humains, de la terre, des arbres, de l’eau. L’ensemble peut former une espèce de panorama très rapide de la vie sur terre. Je m’intéresse à ce qui croît, à ce qui bouge, à l’arrêt et au vide.

En manipulant ces grandes photographies, qui ne se manipulent pas facilement en raison de leur taille, je fais en quelque sorte en retour sur le papier photographique, le matériel, celui qui supporte l’image. Une photographie n’est pas seulement une image. C’est aussi un morceau de papier, plus ou moins grand, plus ou moins glacé. La grandeur des images, la qualité du papier, tout ceci questionne le contenant d’une image.

Ce matériel questionne aussi dans le sens de la brisure. La grandeur, les réflexions sur le papier glacé, tout ceci brise l’image traditionnelle. Et cette image que je brise, de la recolle à ma façon.

Dans un deuxième temps, je réagis au choix, à l’assemblage, à l’ensemble. Mon œil, mon bras réagissent aux masses noires, aux masses blanches. Je trace des lignes, plus ou moins courtes, avec du papier adhésif. Je réagis aux formes de l’image. Bandes blanches et noires, aux couleurs de l’impression photographique. Le blanc et le noir. Le blanc apposé sur le noir, le noir sur le blanc, créant ainsi un rapport visuel entre l’image et les bandes, par opposition. Dans certains cas, la réaction, c’est-à-dire mon geste, est négative. Voilà de longues bandes qui déséquilibrent l’image que je présente en ramenant l’intérêt de celui qui regarde, vers la surface du papier. Il y a là un geste qui détruit en partie, qui veut couper.

Ailleurs, les bandes plus petites veulent, au contraire, souligner l’image. Je pense aux #9, Pluie de neige : petits morceaux de papier blanc, qui font en quelque sorte écho à la fine pluie de neige ; ou encore au #5, Poulets à la King, œuvre où les bandes répètent, en quelque sorte, le grain que les poulets mangent.

Le geste de coller enfin, d’apposer ces ensembles sur un mur, répète, complète le geste initial de poser des bandes blanches ou noires sur les assemblages. Il complète cette fois-çi, en reliant l’image au mur. J’aimerais que l’on parle de cette série comme d’une réflexion sur le processus, sur l’action de photographier."
- Artist's statement (Optica)



Walter M. May
From April 6th 1982 to April 24th 1982
«Looks Real» «Feels Real»

The installation deals with concepts of illusion versus non-illusion, or, as I prefer to call it, fake and real. There are questions of how closely people observe, of their preconceptions getting in the way of their observations.

The “snake boxes” (display cases) are of interest in that many of the ideas associated with them are illusions. The advertising on the box is false. Nowhere on the box is it stated that a fake snake is contained within. The box states “Snake”. The box states “looks real”, “feels real”, and “wiggles like real”. This statement implies unreal. When the contents of the box are examined, one finds that the rubber snakes bear little resemblance to real snakes, and that they do not look real, feel real, nor wiggle like real. It is quite astonishing how far away these snakes are from real snakes.

If an artist were to attempt to make a rubber snake that looked real, I am convinced that a very good imitation could be produced: obtain a snake, make a mould of the snake, cast the snake in rubber, paint realistically. It is interesting when people who are not artists attempt to make illusion. This illusion is not to convince anyone that a snake is present. Rubber snakes are only meant to work in situations where close inspection does not take place. Reaction proceeds from a glance... from a shock situation or from a distance. Perhaps overstatement is required to ensure a reaction, for somewhat the same reason that black velvet paintings or fluorescent colours illicit response- i.e. overkill. Perhaps cartoon snakes are required to ensure that a real scare is not induced.

The new contents of the snake boxes introduce more fakery, mostly involving simulated snakeskin... or simulated art materials (i.e. the fake marble). None of the simulations approach reality (the dyed red snakeskin). There is even an implied falseness to that element, as the colour is so unbelievable.

There are wonderful paintings on the snake boxes. Just as the rubber snake manufacturers are creating an illusion, so are their advertising artists.

The Wall... appearances are deceiving, expectations, colour, judgment. The illusion in the wall is that it is like any other wall. It appears this way from the front. Clues are given to the viewer as he approaches the flat side. However, few people pickup on small protruding 2x4’s visible at the edges of the piece. As people pass around the pieces, reality, somewhat humorously, intrudes. The support for the wall is constructed out of the most twisted, bent and warped lumber I could find. Having to work with such materials, besides being funny, forces one to think. It is no longer merely a question of having to measure, cut and join wood. Each activity, no matter how simple, is complicated by having to deal with non- standard materials. Creative solutions to simple problems are forced upon the artist.

The third piece in the exhibition uses graphic elements and the design of the display boxes in conjunction with warped materials. Important considerations are the attempt to construct a circle with the warped wood. This is the third or fourth attempt to construct a circle with this material. So far, it has always failed. Another recurring theme in the work is the use of the wood as line... a sort of drawing exercise. Colour similarities and the waffle/snakeskin reference the original contents of the boxes.
- Artist's statement (Optica)



Jacqueline Fry
April 18th 1982
Conférence/Lecture

Anthropologist Fry presents a lecture as part of the “Un art engagé” programme funded by the Canada Council. April 18, 8pm.
- Parallélogramme, 1982, vol 7, No 4, p. 54

Parallélogramme, 1982, vol 7, No 4, p. 54



Yvon Cozic
From May 4th 1982 to May 22nd 1982
Grand-pliages / Ground Pliages

The following document is only available in French:
Des Papiers Nus, Impersonnels, Comme Une Assiette, Des Pliages Répétés Comme Des Coups de Fourchette, Avoir Faim:
L'ensemble des oeuvres de l'exposition, faite en mai 81 du Musée du Québec, témoignait de deux aspects, théoriques et matériels, contraires et compléments: le Durable et l'Éphémère. Les sculptures au sol, les Ground-Pliages, avec un caractère -permanence dû à leur confection employant l’aluminium et le vinyle, peuvent êtres pliés, dépliés et repliés pour les monter, les transporter et les remonter en respectant, toujours leur forme fixée.

Avant d'être culturels, mes sculptures sont des objets culturel:
Les oeuvres au mur, les Grand-Pliages, réaliser avec des papiers divers et des rubans cachés, ne naissent pas et ne vivent que l'instant d’un moment, celui de l’expo.

Témoigner du temps qui passe, Faire comprendre que l'idée de non retour est pour moi la chose la plus importante dans le geste créateur:
Ces deux types d’oeuvres ont un concept commun, celui de travailler sur et avec l’espace. Vu l’esprit qui anime présentement mes recherches, j’ai choisi de présenter chez Optica, par quelques Grands-Pliages, ce côté expérimental de voir la sculpture par la notion éphémère. Ces Grands-Pliages muraux sont la deuxième génération d’œuvre explorant l’espace rectangulaire. Ils découlent de petits pliages fait rapidement dans des papiers standardisés commercialement. Sortes d’origamis non pré-organisés, les Petits-P sont de l’espace plié et replié de façon automatisée.

Plier du papier, Plier de l'espace, Replier du papier, Replier de l'espace sur lui-même, Se replier sur soi-même, L'espace d'un instant:
Le fait de réaliser de très grands pliages permet dans un premier temps d’explorer, d’arpente la surface du sol sur laquelle repose le papier et où s’effectuer l’action de plier. Une fois le pliage confectionné, il devient mural en étant fixe à l’aide de rubans cachés à un plan vertical. Ces oeuvres sont des instants momifiés, des gestes stratifiés d’actes posés en un lieu et un temps donné.
- Press release (Optica)



Serge Clément
From May 4th 1982 to May 22nd 1982
Les Québécois en vacances





Krysztof Wodiczko
May 23rd 1982
Conférence/Lecture

Video presentation and lecture presented by Wodiczko as part of the programme called “Un art engagé” funded by the Canada Counsil. May 23, 2pm.
- Parallélogramme, 1982, vol 7, No 4, p. 54

Parallélogramme, 1982, vol 7, No 4, p. 54



Reinhard Reitzenstein, Gayle Young
From June 1st 1982 to June 25th 1982
Installation / Performance

The following document is only available in French:
Installation performance (photographie noire et blanc/acier/musique/bande sonore).

Reinhard Reitzenstein est associé à la Carmen Lamanna Gallery à Toronto depuis le début des années 1970. Les œuvres montrés à Optica ont été réalisés en 1978-79 et montrer a Carmen Lamanna Gallery en janvier 1979.
- Press release (Optica)



Isabelle Bernier, Martha Townsend, Louise Viger, Michèle Waquant, Pierre Gosselin, David Moore
From September 8th 1982 to September 25th 1982
Risques et périls

The following document is only available in French:
"Pour plusieurs, l’art est comme un baromètre. Pour d’autres, jamais de la vie. Depuis peu, ces deux manières de sentir s’affrontent au lieu d’exister parallèlement. L’exposition « Risques et Périls », quoiqu’elle n’entend convaincre personne, ne veut pas éteindre ce contexte puisqu’ elle en découle. Au contraire, chacune des personnes réunies ici lutte contre le goût du silence qui l’assaille intimement et les silences réels qui ont pris forme assez récemment parmi nous.

Aucune des œuvres aujourd’hui rassemblées ne comporte cependant de lien logique ou de pensées communes. Il est inutile d’en chercher. En ce sens, l’idée de juxtaposer des propositions aussi étrangères manifeste déjà que l’art plus que jamais est hétérogène et n’affirme sa survie qu’en fonction de cette liberté. Chacun des six artistes choisis travaille cette liberté.

On peut toutefois dresser des limites à celle-ci. L’ensemble des travaux, qu’ils soient bidimensionnels, tridimensionnels ou spatio-temporels, repose sur la volonté et le désir d’être soutenu par une analyse du processus de matérialisation. Ce processus est aisément identifiable grâce à la mise en scène de chaque projet. Cette mise en scène est calquée sur le processus de projection du récepteur en partant d’images assimilées à des images transformées.

Si en général la couleur est éteinte, c’est que ce traitement entre deux extrémités permet au récepteur de dépasser les leçons reçues en oscillant entre son désir de rencontrer ce qui est admis et sa volonté d’échapper à des conduites refoulantes. Le fait encore que les matières soient à la fois dures et molles renforce ce dilemme et amène le percepteur à prendre position pour l’ambigüité.

Et pourtant, en parlant de caractéristiques formelles, j’en arrive moi aussi à répéter des schèmes évincés par ces artistes au profit d’une attitude globale qui nie la nécessité de l’efficacité sur laquelle s’échafaudent ces schèmes. C’est là le jeu consenti : au commencement nous percevons les choses telles qu’on nous les a transmises grâces à des relents de constructions. Dans ce qui semble être la voie ou la répétition de ce qui a été, s’ouvre une part inconnue à peine matérialisée ou imaginée. C’est à travers le « à peine imaginée : que tout peut prendre place en dehors des héritages récents."
- Jean Tourangeau
- Press release (Optica)



Murray MacDonald
From October 5th 1982 to October 23rd 1982
Spatial Conjuncts

In MacDonald’s last exhibition at Optica, two and half years ago, the gallery was the site of his large-scale installation Columned. The exhibition this year entitled “Spatial Conjuncts” consists of several small scale pieces constructed during the past twelve months. The plate steel and aluminium pieces were constructed concurrently with the notion that a common problem could be approached through the fabrication of quite dissimilar materials. The artist decided to consider the pieces as active structures suggesting to the observer an orientating presence. MacDonald used aluminium for its reflective qualities, as a counterpoint to the limiting boundaries of the intersection of two walls. Each aluminium piece stands slightly removed from the wall, the angled aluminium planes reflecting images both inward and outward. A visual movement occurs, suggested by proportioned sets of small stairs, which mentally leads the observer into the imagined space created by the reflections. With the heavy plate steel pieces, the floor plane takes on added importance as the fourth side enclosing the interior space. The repetition of arches or places imparts a feeling of movement or direction to this interior space, which in one direction, points to a receding space. Thus, the observer is visually drawn into this enclosed space. In these pieces, both steel and aluminium, the positioning of the observer is important so that the comprehension of real and implied space is complete.
- Press release (Optica)

Murray MacDonald was born in Vancouver in 1947. After having studied art history, architecture and sculpture in North America and Europe, he has had several one-man exhibitions in Montreal, Toronto and Hamilton as well as group exhibitions.



Bruce Parsons
From October 5th 1982 to October 23rd 1982
Man on the Road to Solola

Apart from his installation project at Optica, he is presently working on two large-scale installations for P.S.I, New York and for Mercer Union, Toronto. The work to be constructed at Optica is entitled “Man on the Road to Solola” and is to be painted on the gallery walls during the week prior to the opening. The work makes use of numerous archetypal images (human, animal and mechanical) juxtaposed in dramatic confrontations. The viewer is encompasses by the full surround, its colour, the special qualities of the materials used (brass, paint, wood, arborite and canvas) and the pictorial and architectural possibilities of the gallery. In it are references to art of the past but more important is the idea of connecting with the present. There is a strong autobiographical and personal vision used to guide the development of the work through a sequence of free form associations. The dramatic use of the act of rupture is part of the structuring of the piece and consequently there is little concern for stylistic continuity. The artist describes the work as an urgent call for a dramatic ceremony concerned with the metamorphosis of a mouse into a turtle. The ritual characters in the painted work are posed in dynamic and static gestures, which are completed by the presence of the viewer or viewers in the gallery. The work is further extended by the video work Mother Earth in which the artist performs the role of the Sleeping/Dead Man, the Interrogator and the Falling Woman. Other characters appearing in the installation and the video are the nude Mother Earth who poses but never moves and the girl in the red dress who arches her body in erotic ecstasy. Some of the work is based on a personal vocabulary of pre-determined images but much has been left to develop within the architectural setting of the Optica gallery.
- Press release (Optica)

Bruce Parsons was born in Montreal in 1937. After having completed studies at the Ontario College of Art and Design, Toronto, he taught at the Nova Scotia College of Art and Design, Halifax as well as at York University, Toronto.



Brian Condron
From November 2nd 1982 to November 20th 1982
Autobodies

“Autobodies” is a series of black and white photographs made at various autobody and auto-mechanical repair shops in Toronto and Montreal in 1980 and 1981. The series explores a link found between images of the female body and automobiles and auto-mechanics. It is an inventory of these images and their context. It points to a contradiction between the opulent, fantasy environment within the magazine and calendar images photographed and the grease and dirt of the working environment without. Visually it is a study of an image within an image. “Autobodies” also acknowledges the long tradition in photography that uses the female figure as its subject. This series however offers a new perspective on the old theme of rendering the female physique; one that is at the same time sociological, political and satirical.
- Press release (Optica)



Jean-Marie Delavalle
From November 2nd 1982 to November 20th 1982
Plaques et cornières 1978-1982

The three pieces making up his Optica exhibition “Plaques et Cornières, 1978-1982”, this year, tie in with issues studied over the last few years. They are a return to the objects as such. One is unpainted steel and the other two are painted in plastic enamel with a brush.
- Press release (Optica)

Jean-Marie Delavalle was born in Clermont-Ferrand, France in 1944. He studied at l’École des Beax-Arts in Montreal from 1961 to 1965. He participated in a number of exhibitions in Quebec and in Canada. In 1971, he was one of three artists representing Canada at the Paris Biennale and in 1973 exhibited at the National Gallery of Canada. Last year, he showed at Galerie Articule in Montreal. The three sculptures were thought of as instruments, almost design in that they had a function: creating sensations for the visitor.



Jayce Salloum
From November 30th 1982 to December 18th 1982
«...In the Absence of Heroes...» (preliminary steps)



Jayce Salloum was born in Kelowna in 1958. He studied visual arts and photography at the Banff School of Fine Arts in Alberta as well as at the San Fransisco Art Institute in California. He received grants from the Canada Council, the Ontario Arts Council and the British Columbia Cultural Fund. He also won an award from the San Fransisco Art Institute. Salloum has exhibited photographic works in Canada and in the United States. He is involved in Toronto photography and has also been guest lecture at various Canadian institutions as well as in Rochester, New York. His works appear in private and public collections.



Danielle Sauvé
From November 30th 1982 to December 18th 1982
Sculptures et dessins

The following document is only available in French:
"Un espace où se projette le corps, une constante relation entre le faire et le glissement de sens qu'effectue cette accumulation de gestes: voila sommairement la majeure préoccupation de ma recherche sculptural. La manipulation et la transformat6tion de petit matériaux correspond a ceux que peut être l’esquisse; c’est-a-dire la spontanéité des gestes qui sont ainsi poses fournissent le point de départ de mon aventure sculptural. Dans Un Abris pour un Instant, l'imagerie et la disposition des éléments les uns par rapport aux autres; la table, le bassin, le toit, le muret, le plancher renvoient a une espace mental ou le corps circule. Le passage à une échelle différente ou maintenant les éléments défient notre espace questionne cette notion de limite entre le corps et le lieur décrit par la mise en scène des sujets de l’installation, ainsi que le rôle su sol su quoi ils reposent. Chaque objets évoquent la maison mais de façons a retenir que les brides qui font sens pour moi; procédé similaire aux images que reconstituent la mémoire. Dans Barque, les dessins sont une écriture d’images reconstituant un climat, une sensation, une souvenir, Il n’y a plus de sculpture refermée sur elle même, mais une accumulation d’éléments significatifs qui renvoient à la condition d'existence de la barque. L’objet Barque flotte sur le vide, isolant ainsi cette tension qui la relie a l'ancre."
- Danielle Sauvé
- Press release (Optica)

Danielle Sauvé was born in Montreal in 1959. She studied visual arts at Laval University. Since 1979, Danielle Sauvé has been exhibiting her sculptures in Quebec and in Ontario.