Archi-féministes! : Archiver le corps
Archi-féministes! : Performer l’archives
Olivia Boudreau
Sorel Cohen
Raphaëlle de Groot
Suzy Lake
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Jana Sterbak
Sophie Bélair Clément
Vera Frenkel
Clara Gutsche
Emmanuelle Léonard
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Emmanuelle Léonard
Née à Montréal en 1971, vit et travaille à Montréal
Série General Motors, Ste-Thérèse (The End), 2004
Emmanuelle Léonard, Last Cars, GM (The End), 2004
Épreuve à développement chromogène
70 x 90 cm
Gracieuseté de l’artiste
Emmanuelle Léonard
Last Words, GM (The End), 2004
Last Cars, GM (The End), 2004
Épreuve à développement chromogène
70 x 90 cm
Gracieuseté de l’artiste
Photo : Richard-Max Tremblay
Emmanuelle Léonard, Meeting, TCA, local 1163, GM (The End), nos 1, 2, 3,
Épreuves à la gélatine argentique
75 x 75 cm (chaque)
Gracieuseté de l’artiste
Photo : Richard-Max Tremblay
Emmanuelle Léonard inscrit son travail dans la tradition de la photographie documentaire, dont elle expose les enjeux. Cet ensemble de photographies a pour sujet l’usine GM située à Blainville, qui a fermé ses portes en 2002 après 30 ans d’activité. Les photographies couleurs documentent de l’extérieur, seul point de vue autorisé à la photographe, les vestiges de la production; les photographies noir et blanc montrent une réunion syndicale des anciens travailleurs de l’usine. D’une part, l’empreinte laissée sur la bâtisse par le lettrage commercial témoigne de manière ostensible la fin d’une époque que l’artiste, d’autre part, rend visible dans son usage de la photographie analogique, que l’on sait elle-même en péril. Dans cet univers très masculin de l’industrie automobile, ce sont aussi les pratiques traditionnelles du fordisme et du syndicalisme qui se trouvent touchées, en ce qu’elles semblent déjà appartenir au passé. Emmanuelle Léonard exposait en 2007 à OPTICA «Une sale affaire», dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal.
M-E.C.
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