L’artiste Maryam Eizadifard, crédit : Experimental Film Society.
Maryam Eizadifard
du 1 septembre 2021 au 30 avril 2022 Récipiendaire de la Résidence Intersections!
Le Conseil des arts de Montréal (CAM), le Centre d’art contemporain OPTICA et l’École des arts visuels et médiatiques de l'UQAM annoncent chaleureusement que Maryam Eizadifard est la récipiendaire de la Résidence Intersections de recherche, création et diffusion, première édition 2021.
Maryam Eizadifard s’intéresse aux notions d’espace et de temps, inhérentes à l’immigration et au déracinement. Elle explore la nature transitoire des lieux et leur impact sur la mémoire et le corps. Ces expérimentations nourrissent le concept de « ville-corps » qu’elle a développé. Dans le cadre de la résidence, Eizadifard compte poursuivre sa réflexion sur le mouvement migratoire et le statut d’immigrante, inspirée de ses explorations sur la psychologie du corps en relation avec l’espace et le corps en tant qu’espace habité et perçu comme une géographie.
Le jury de cette année, présidé par Iulia-Anamaria Salagor, chargée de projets – diversité culturelle dans les arts du Conseil des arts de Montréal, était composé de Romeo Gongora, professeur à l‘ÉAVM, Marie-Josée Lafortune, directrice du centre d’art contemporain OPTICA et de la commissaire Mariza Rosales Argonza.
La Résidence Intersections de recherche, création et diffusion récompense des artistes émergent.es, issu.e.s de l’immigration (de première ou de seconde génération), qui sont membres des minorités ethniques ou visibles et récemment diplômé.e.s de la mâtrise à l’ÉAVM.
Pour plus d'informations sur la Résidence Intersections de recherche, création et diffusion, veuillez consulter le site.
Cette résidence est offerte grâce à un partenariat entre le Conseil des arts de Montréal, OPTICA, un centre d'art contemporain l a centre for contemporary art et l'École des arts visuels et médiatiques de l'UQAM | Université du Québec à Montréal.
Diplômée de la Faculté d'art et d'architecture de l'Université de Téhéran (2007), Maryam Eizadifard a quitté l’Iran afin de poursuivre des études supérieures en arts visuels en 2011. Détentrice d’une mâtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM en 2018, elle s’intéresse à la nature transitoire des lieux et à leur impact sur la mémoire et le corps.
« L'influence de l'environnement, l'espace intime et privé, est la clé de ma compréhension de la condition féminine. Qu'est-ce qui fait de moi une femme ? En analysant ces espaces, j'explore les tensions entre le vide et l’occupation qu'ils véhiculent. Quand l'être humain est absent, cet espace privé est-il vraiment vide ? »
Ces expérimentations nourrissent le concept de « ville-corps » qu’elle a développé.